Partager :

COMMUNIQUE DE PRESSE

La répression syndicale n’empêchera pas la lutte pour la préservation des communs !

La Confédération paysanne d'Ille-et-Vilaine dénonce fermement la répression et la criminalisation des mouvements sociaux et écologistes en général et les attaques à la liberté syndicale en particulier. Nous soutenons plus que jamais nos camarades paysans mis en cause suite aux rassemblements de Sainte-Soline (Nicolas Girod, ancien porte-parole national, et Benoît Jaunet, porte-parole de la Confédération paysanne des Deux-Sèvres), et retenus en garde à vue mercredi 28 juin.

Nous rappelons également notre soutien aux Soulèvements de la Terre face à la décision du gouvernement de dissoudre ce mouvement.

En tant que syndicat paysan, nous nous opposons aux méga-bassines qui engendrent le détournement de l'eau au profit de quelques-uns. La participation à l'organisation des rassemblements de Sainte-Soline pour la préservation et le partage équitable de l'eau est aujourd'hui le motif des poursuites de nos camarades paysans, du fait de leur statut de porte-parole du syndicat.

Alors que les autorités publiques refusent l'ouverture d'un dialogue serein et constructif pour une redéfinition démocratique de la gestion de l'eau, la répression et la criminalisation de la mobilisation visent à faire taire la liberté d'expression, d'opinion, d'association, de manifestation.

Mais tenter de réduire au silence les mouvements sociaux et écologistes parce qu'ils s'attaquent aux intérêts de l'agro-industrie, dissoudre les Soulèvements de la Terre, intimider les responsables syndicaux et associatifs, ne permet pas d'agir sur les causes des problèmes auxquels nous devons faire face : dérèglements climatiques, disparition des paysan·nes, raréfaction des ressources, extinction de la biodiversité.

C'est notre rôle de syndicat de défendre un modèle agricole et alimentaire qui préserve et partage les ressources. La répression ne nous empêchera pas de poursuivre cette lutte, dans l'intérêt des paysannes et paysans, et de la société toute entière.

No bassaran !